Même pas peur de l’IA !

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On parle depuis des années de l’Intelligence Artificielle (IA), technologie encore surestimée notamment quand on lit ce type d’article : « D’Alexa à Google Assistant, les IA vocales les plus évoluées sont incapables de tenir une conversation. Comment expliquer ce paradoxe ? »

En fait, pas mal de gens pensent que l’IA permet à une machine de devenir intelligente en lui permettant de pouvoir engager des conversations même simples avec des êtres humains.

QUE NENNI !

Intelligence faible et intelligence forte

Une façon d’expliquer sommairement ce concept était d’indiquer que les ordinateurs disposaient d’une intelligence faible contrairement à l’ensemble des humains (sauf … non, ce n’est pas politiquement correct …   ? ) qui disposaient d’une intelligence forte.

On me souffle dans mon oreillette … que ça n’explique rien…

Le contexte !

A ce jour, des milliards de dollars sont investis par nos cadors mondiaux dans la mise en place de systèmes informatiques qu’on pourrait qualifier de … moins idiots…

Car, malgré l’investissement considérable consenti, n’importe quel jeune enfant a aujourd’hui plus de capacité de compréhension que n’importe lequel de ces systèmes qui apparaîtront d’autant plus limité qu’il voudra s’acquitter d’une tâche typiquement humaine… comme indiqué dans l’article : « « A la différence de l’Homme, la machine n’est pas douée de sens commun. Résultat : elle peine à saisir les éléments implicites du langage »

En fait, une des problématiques principales de l’échange verbal est que le chatbot (l’application sensée comprendre nos questions et y répondre) reste, même avec les outils puissants mis à disposition par les GAFAM notamment, sommaire dans la construction de sa connaissance car il ne gère pas de contexte… entre autres !

Evolution de l’IA

Dans les années 80, on s’est vite rendu compte que l’IA ou les systèmes experts basés sur des langages comme LISP ou PROLOG ne pourraient permettre à une machine de manipuler notamment le « langage naturel » et la plupart des acteurs pensaient que la maîtrise de celui-ci ne pourrait se faire qu’une fois la machine devenue intelligente…

L’évolution actuelle commence à contredire doucement mais sûrement cette affirmation en parvenant à ‘singer’ primairement l’homme dans ce type d’échanges.

L’IA avait donc déjà connu plusieurs « révolutions » qui n’ont vraiment été intéressantes qu’à partir des 2010 quand les GAFA ont commencé à récupérer une masse d’informations énorme qui leur a permis de développer de nouvelles technos d’IA basée sur le BIG DATA et le « machine learning » lié c’est-à-dire l’apprentissage des systèmes informatiques à partir de réseaux de neurones.

L’IA peut-elle remplacer une partie de nos activités ?

Et effectivement, l’immixtion de l’IA dans notre vie professionnelle a provoqué de nombreux débats sur la capacité de destruction de cette technologie liée à tous les romans et films décrivant un futur dominé violemment par l’intelligence électronique qui finira par détruire celle des hommes.

On a aussi en mémoire que les avancées technologiques, par leurs caractéristiques disruptives, pouvaient amener certains métiers à disparaître comme les ouvriers agricoles remplacées par les machines agricoles ou les allumeurs de réverbères remplacés par l’électricité.

On avait d’ailleurs prévu, depuis plusieurs dizaines d’années, des disparitions qui ne surviennent pas encore … comme celle des caissières, disparitions toujours repoussées compte-tenu de la complexité de mise en place des « remplaçants » …ou des « analystes-programmeurs », appelés développeurs maintenant, qui, eux, ne le seront pas de sitôt car ce n’est pas demain qu’on pourra échanger verbalement avec un site Internet !

Une IA a d’ailleurs récemment rédigé un essai sur le fait que l’homme ne devait pas la craindre… on n’est pas obligé de la croire …ou plutôt de croire celui qui l’a conçue…

Prédire l’évolution de l’IA dans notre société ?

S’il est certain que le monde du travail est en mutation profonde, il est très difficile de prédire l’avenir avec exactitude. L’homme sera-t-il au service des robots ou aura-t-il appris à tirer bénéfice de l’intelligence artificielle ?

Le monde du travail a toujours été accompagné de moments de disruption et la question qui se pose aujourd’hui est toujours la même : quel sera demain l’impact de la révolution actuelle et comment les individus et les organisations peuvent s’y préparer ?

Analysant, à partir de nombreux exemples, les enjeux des nouvelles technologies digitales (blockchain, deep learning…), nos experts actuels prennent le contre-pied de la crainte généralisée à l’égard de l’IA, de la robotisation et des techniques d’automatisation qui menaceraient l’emploi et la vie privée.

Ils décrivent, au contraire, un avenir où chacun pourra trouver et utiliser les ressources technologiques au service de ses projets professionnels et personnels, dans une société débarrassée des travaux les plus pénibles et recentrée sur l’humain.

Le point d’orgue est apporté par Luc Julia, Vice-Président de l’innovation chez Samsung, dit clairement, avec une pointe de provocation, que « l’IA n’existe pas ! ».

Comment malgré tout s’assurer de ne pas risquer d’être un jour remplacé par une IA ?

Comme nous l’avons dit auparavant, il existe encore peu de métiers touchés par les améliorations des techniques d’IA et cette question relève encore de la science-fiction.

Mais il est clair que les avancées technologiques, numériques notamment, vont accélérer l’obsolescence, on va dire programmée, de nos connaissances, obsolescence qui ne concerne plus que les seuls informaticiens.

Un récent webinaire organisé par l’APEC a d’ailleurs mis en évidence que la durée moyenne de la validité des connaissances métiers avant notre 21e siècle était de 10 ans alors que maintenant, cette durée a été réévaluée autour de 2 ans !  

Une autre évolution attendue est la mise en place d’assistants numériques « intelligents » qui, comme Excel pour les comptables, démultiplieront les possibilités de traitement autrefois manuels en automatisant les tâches sans valeur ajoutée pour laisser à l’être humain la substantifique moelle de son raisonnement … et sa décision liée.

L’exemple le plus connu de ce type d’assistant reste le GPS qui, malgré son manque total d’intelligence, remplace une activité jusqu’ici 100% humaine…. un léger aperçu des assistants numériques du futur ?

Comment battre le Terminator ? par la formation pardi !

Pour terminer sur une note moins heureuse, il est clair que les apports du numérique, sans parler de l’IA, vont révolutionner une bonne partie des activités professionnelles actuelles en redéfinissant des métiers ou en faisant apparaître d’autres.

Comment s’y préparer ?

  • Par l’accès à la formation permanente et continue tout au long de la vie en présentiel ou non
  • Par l’utilisation de toutes les possibilités technologiques : e-learning, formation mixte ou blended
  • par l’utilisation des espaces collaboratifs modernes : Slack, Teams
  • par la mise en place de parcours personnalisés en phase avec la stratégie de l’entreprise et l’évolution du marché
  • par l’IA elle-même avec les premiers pas de l’Adpatative Learning , une technique au croisement de l’IA, de l’enseignement et de la psychologie, qui pourra proposer des parcours s’adaptant en permanence à son utilisateur

A vous de vous former !

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