Joseph Thouvenel ne mâche pas ces mots sur le cas Bridgestone comme il le montre dans cette interview à Sud Radio.
Après avoir constaté les problématiques de désindustrialisation française, de pénurie de médicaments anti-cancéreux en France ou les transferts technologiques vers la Chine, Joseph Thouvenel demande la mise en place de clauses sociales et d’une forme de protectionnisme au niveau européen pour éviter notamment la perte de nos savoirs-faire.

Et à la question simple : « Que peut faire un syndicat ? », Joseph Thouvenel répond :

D’abord son travail : vous avez entend parler des pneus à Amiens en 2014 où il y avait 2 usines du même groupe, Dunlop et Goodyear. Goodyear est fermée, on en parle toujours aujourd’hui entend parce que les salariés sont devant les tribunaux… Dunlop est toujours ouvert.
Pourquoi ? Dans un cas, la CFTC s’est posée la question : « Est-ce que je bloque le système où est ce que pour l’intérêt des salariés, je négocie même si ça me fait mal au coeur, par exemple de venir travailler certains week-ends ?  »
En faisant notre travail de syndicaliste, des milliers d’emplois ont été sauvés et aujourd’hui cette usine existe toujours alors qu’à quelques centaines de mètres de là une usine du même groupe est fermée.

[rappel de notre article sur le sujet ICI]