Rencontre d’un des papes français de l’IA

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Luc Julia, un ponte français de l’IA

A la suite du comité national confédéral, j’ai eu la surprise de rencontrer dans le train de retour vers Lille Luc Julia, un des papes français de l’IA, en visite sur Lille pour rencontrer une grande entreprise nordiste, auteur en 2018 du livre « L’IA n’existe pas » et co-créateur d’un chatbot racheté par Apple qui deviendra Siri.

Une de ses conférences mémorable reste celle où il démonte la folie IA déjà engagée dans les années 2010 avec le sketch sur les voitures autonomes, raisonnement restant à l’ordre du jour même avec l’arrivée de ChatGPT en 2022.

Discussion à bâtons rompus donc pendant presque 1h30 (merci la sncf) sur le devenir technique de l’IA, sur les évolutions récentes des IA génératives et des avancées actuelles, très lentes, de la conduite autonome, arguments que j’avais repris dans le webinaire sur le sujet début Octobre mais aussi un impact qui s’avère moins négatif que certains l’avancent.

L’IA : un impact positif sur le travail ?

L’IA reste une préoccupation syndicale comme le montre cette étude de la Fondation Concorde en collaboration avec le LaborIA explorer dont la finalité est d’évaluer les impacts de l’IA sur le travail de la même façon que le projet DIALIA auquel participe la CFTC.

Ce document montre que la technologie de GenAI se développe à une vitesse soutenue, et la contribution économique maximale pourrait arriver d’ici 10 ans avec une augmentation du PIB français de 220-240 milliards d’euros, soit 9% de PIB annuel. Cette étude conclut que 64% des emplois en France sont estimés comme pouvant gagner en productivité grâce à la GenAI et que 44% des travailleurs français jugent que la GenAI aura un impact positif sur leur travail.

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