Antenne de Maubeuge : et ça repart !

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Antenne de Maubeuge : et ça repart !

[61 rue Jeanne d’Arc à Maubeuge]

« L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte »     Confucius

Olivier, responsable de l’antenne CFTC de Maubeuge

Quelle est ta profession ?

Je suis conducteur receveur de transport urbain voyageurs chez Stibus pour lequel on a d’ailleurs produit un tract récemment…

Comment es-tu venu au syndicalisme ?

Le syndicalisme c’est quelque chose qui finalement est au fond de nous.

Pour moi, dans les qualités d’un syndicaliste, ce qui va ressortir, c’est qu’il soit combatif, qu’il soit à l’écoute et qu’il soit persévérant.

Il faut qu’il soit un guide aussi … Je dirai qu’au fur et à mesure de sa vie professionnelle, ces qualités se révèlent à lui et ça devient une évidence : il doit rejoindre un mouvement collectif pour disposer d’une voix qui s’entende… et alors, il rejoint un mouvement syndical, la CFTC en l’occurence.

Et pourquoi la CFTC en particulier ?

Grâce à ses valeurs humanistes, ses valeurs familiales et aussi ses valeurs réformistes.

Est-ce que c’est facile pour toi de gérer ces 2 fonctions professionnelle et syndicale ?

Ce n’est pas un combat à 2 parties mais plutôt à 3 : le domaine syndical, le domaine professionnel et le domaine familial.

Il faut articuler ces trois branches de ta vie et y trouver un équilibre pour ne pas que cela se transforme en cauchemar.

Comment tu vois ton évolution au sein de la CFTC ?

Mon évolution au sein de la CFTC, à 57 ans, je la vois comme un passeur de flambeau, un transmetteur vers les jeunes générations qui viendront rejoindre le mouvement et qui prendront des responsabilités au sein du syndicat.

Ma volonté c’est de trouver un jeune qui s’investisse, qui tienne ses engagements et à qui je pourrai donner les clés de l’antenne de Maubeuge en l’accompagnant le plus loin possible pour le former et le préparer à ce qui va l’attendre … parce que les défis de demain sont nombreux !

Comment tu vois l’avenir de la CFTC ?

L’avenir de la CFTC ? Elle a toute sa place à prendre au niveau des futurs combats importants justement de par son esprit réformiste, ses valeurs attachées à la famille et à la qualité de vie au travail. La CFTC a toujours été attachée à défendre le droit du salarié dans toutes ses facettes.

Elle a toute sa place dans les futurs combats syndicaux.

Michel, responsable de la communication de l’antenne de Maubeuge

Quelle est ta profession ?

Je suis retraité de la fonction publique éducation nationale, j’étais enseignant puis directeur d’école.

Nous ne sommes pas de nombreux enseignants dans le public à revendiquer notre adhésion à la CFTC qui est présent surtout dans l’enseignement privé avec le SNEC.

Comment est-tu venu au syndicalisme?

Je suis venu au syndicalisme en 77-78 en recherchant une organisation syndicale qui me convenait. J’ai regardé à droite et à gauche, le SNI à l’époque, la FSU n’existait pas, j’ai très rapidement été attiré par la CFTC.

A l’époque, j’ai questionné Jacques Voisin (ex-Président CFTC, NDLR) dans une cave qui était alors le local de l’UL, avenue KALISZ. On a longuement discuté mais il ne m’a pas fait adhérer tout de suite, il m’a dit alors qu’il fallait que je réfléchisse.

Jacques Voisin (natif d’ici, de Maroilles,) m’a donc mis le pied à l’étrier … et j’ai adhéré la CFTC ! Une des premières choses que j’ai réalisée a été de me former à la morale sociale chrétienne.

J’ai donc adhéré à la CFTC, un syndicat professionnel, qui a développé une vraie vision interprofessionnelle que j’ai défendue en tenant des permanences à l’UL.

Tu n’as pas eu de problèmes pour gérer les fonctions syndicales et professionnelles en même temps ?

J’avais alors une demie décharge de service syndicale et devais parfois jongler avec mon poste de directeur d’école.

Et maintenant ?

Je m’efforce d’être un appui sans mettre en avant ma propre expérience : ce n’est pas le passé qui va gouverner l’avenir car l’avenir se créera avec des gens qui partagent !

Pour moi, l’important, c’est de permettre à nos adhérents plus jeunes de s’impliquer.

Pourquoi dans le syndicalisme et dans le monde associatif, on a un trou de jeune entre 30 et 45 ans ? Peut-être que lorsqu’ils étaient prêts à prendre des responsabilités, on ne les a pas laissés les prendre : c’est ce qu’on est en train de payer maintenant.

Comment tu vois l’avenir de la CFTC ?

Si on ne revient pas aux fondements du syndicalisme, c’est à dire retravailler dans nos sections d’entreprise, rediscuter avec les copains, faire des allers retours et montrer ce qu’est la CFTC dans les entreprises, il faut que l’on revienne avec de la boue sur nos godasses, aller sur le terrain, le terrain !

L’avenir du syndicalisme se vivra dans les sections d’entreprises et pas dans nos locaux.

La CFTC doit saisir sa chance et mettre en valeur son éthique : « celui qui est en face de moi est comme moi, il mérite d’être écouté » !

On s’enrichit beaucoup plus en écoutant nos collègues, ce qu’on ne sait plus faire aujourd’hui.

C’est une de mes principales activités dans mes permanences de l‘antenne : « écoutez les gens ! »

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